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Le Consortium des Salaisonniers Corses lancent une web-serie afin de démonter les idées reçues sur la charcuterie de l’île de beauté

La Charcuterie de l’île de Beauté serait fabriquée avec des cochons chinois, 90 % de la Charcuterie de l’île de Beauté ne serait pas fabriquée en Corse, la Charcuterie de l’île de Beauté serait de la « fausse charcuterie » ou encore elle ne serait pas fabriquée dans les règles de l’art… Ces contre-vérités se sont accumulées et amplifiées au fil des années. Elles sont relayées un peu partout en France. Dans le cadre de la démarche d’obtention d’un signe de qualité IGP (Indication Géographique Protégée), le Consortium des Salaisonniers Corses démonte une à une ces légendes urbaines (ou rurales … ).

Au travers d’une web-serie à portée pédagogique, le porte-parole du consortium Toussaint Delair, tentera de répondre aux tenants et aboutissants de ces idées reçues et tentera de rétablir la vérité sur la Charcuterie de l’île de Beauté. À l’heure où le consommateur est – à raison – en quête de transparence vis-à-vis de l’origine et des méthodes de fabrication de son alimentation, le Consortium des Salaisonniers Corses apporte aujourd’hui des réponses claires aux préjugés les plus répandus, sans langue de bois.

Conscient de la réputation (sulfureuse … ) de la Charcuterie de l’île de Beauté, l’obtention d’une Indication Géographique Protégée (IGP) pour 7 produits de la salaison insulaire (jambon sec, saucisson sec, figatellu, lonzo, coppa, bulagna, panzetta) lèvera toute ambiguïté et suspicion quant à la provenance des produits ainsi que leur authenticité. Le premier épisode de cette web-serie sera diffusé sur les réseaux sociaux du Consortium le 19 mars 2018 à 17 heure. Quatre autres épisodes suivront de façon bihebdomadaire.

Idée reçue n°1 : Le Cochon viendrait de Chine

Une rumeur persistante sur l’île laisserait entendre que la Charcuterie de l’île de Beauté serait fabriquée à partir de porcs (ou viande) en provenance de Chine.
Il est totalement INTERDIT de faire entrer de la matière première carnée porcine en provenance de Chine. En effet, la directive européenne 2002/994/CE interdit l’entrée de ce genre de matières premières.

Idée reçue n°2 : La charcuterie de l’île de beauté serait de la « fausse » charcuterie

Il existe différents types de charcuteries sur l’île de Beauté. Pour les définir, il faut remonter à la strate supérieure: il existe différents types de transformateurs en Corse.

  • Les adhérents à une démarche d’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) élevant une race locale sur l’île de Corse.
  • Des transformateurs locaux qui ont la possibilité d’élever et d’importer des animaux sur pied et de pouvoir les transformer mais n’adhérant à aucune démarche.

Idée reçue n°3 : Il n’y aurait pas de figatellu en été

Le Figatellu de l’Île de Beauté n’est pas un fruit. Le Figatellu ne pousse pas sur les arbres.
Le Figatellu n’est pas un fruit hivernal …
Les anciens utilisaient les conditions hivernales de fraîcheur qui permettaient d’abattre et de transformer dans des conditions de conservation grâce au froid hivernal. Mais depuis l’invention du RÉFRIGÉRATEUR, reproduisant artificiellement les conditions du froid hivernal, nous pouvons abattre et transformer et donc proposer du Figatellu toute l’année.

Idée reçue n°4 : 90% de la charcuterie de l’île de beauté ne serait pas fabriquée en Corse

Une inscription sur une démarche en SIQO (Signe Officiel de la Qualité et de l’Origine) implique obligatoirement la définition d’une aire géographique, en l’occurence ici la Corse.
L’inscription en Indication Géographique Protégée Île de Beauté (IGP Île de Beauté) oblige tout simplement à PRODUIRE LA CHARCUTERIE DE L’ÎLE DE BEAUTÉ EN CORSE.
Ce qui permet de garantir une production charcutière, dans le cadre de l’indication Géographique Protégée Île de Beauté, 100% insulaire.

Idée reçue n°5; La charcuterie de l’île de beauté ne serait pas fabriquée dans les règles de l’art

Les règles de l’art en charcuterie sont définies par le code des usages. À l’intérieur, tous les termes y sont codifiés comme « traditionnel » , « comme autrefois » ou « fermier ».
Mais le cahier des charges de l’indication Géographique Protégée Île de Beauté va encore plus loin que ce document. En effet, ces cahiers des charges permettent réellement de protéger les savoir-faire corses.